Le Temps cerca la risposta ai tanti dubbi che riguardano il futuro della musica trasmessa dalla radio. Impossibile pensare che le cose continuino così, non in un’epoca in cui la fruizione di contenuti musicali si sta spostando drasticamente verso i supporti e gli stream digitali. Forse l’unica soluzione possibile, visto che la radio digitale non si decide ad arrivare, sta nell’adattare il grande mestiere del radio-maker alla nuova scienza dei contenuti via Internet, sfruttando un primato culturale e professionale per diventare, prima che lo facciano gli altri, bravi Web radio-maker. E’ quello che cerca di fare Idéé Suisse, l’ente pubblico elvetico, con il nuovo portale musicale mX3, realizzato con il contributo di tutti i programmi radiofonici giovanili delle quattro aree linguistiche confederali (più una quinta lingua, l’inglese) e dedicato alla nuova musica prodotta in Svizzera. Ci provano adesso le stazioni radiofoniche francofone, con il nuovo canale Web “Francosonic” e ci sono anche tanti esempi dalle catene radiofoniche commerciali francesi. Diverse radio private nostrane stanno percorrendo lo stesso cammino. Dall’ente pubblico, da Mamma RAI, silenzio quasi tombale, voglia di sperimentare pari a zero. Ma perché?
Les radios organisent la riposte
Guerre de vitesse engagée par les stations pour contrer le flot musical du Net. La RSR va lancer une webradio: Francosonic.
Olivier Horner Samedi 27 septembre 2008
Quand la musique coule à flots sur la Toile, le robinet radiophonique trinque. Dans un contexte global de baisse du média radio due notamment à la concurrence des sites internet d’écoute, les chaînes en général, musicales en particulier, ont été contraintes d’innover. Dernier exemple: la RSR, qui a misé jusqu’ici sur le portail http://www.mX3.ch dédié aux musiques actuelles suisses (avec ses consœurs DRS3 et Rete3), annonce, par la voix de son directeur, Gérard Tschopp, la création imminente de Francosonic. Une webradio musicale développée avec ses partenaires francophones Le Mouv’ (France), Pure FM (Belgique) et Bande à part (Québec).
L’accès à la musique partout et en tout temps a obligé les diffuseurs traditionnels à développer des stratégies d’accessibilité des programmes et à réfléchir aux moyens de diffusion mobile. L’offre sur Internet proposée par les radios de l’ère FM s’est accrue depuis l’avènement des baladeurs numériques et l’omniprésence des webradios. Aujourd’hui, la disponibilité d’émissions en téléchargement (podcasting) est colossale. Réécouter en différé sur le Net des émissions ou simplement s’y connecter pour entendre une chaîne traditionnelle (La Première ou France Inter) en direct tient de la sinécure. Sans compter les produits audio particuliers d’information (dossiers et reportages multimédias), des playlists ou chroniques spécifiques. Là aussi, c’est une consommation à la carte et à la demande qui domine.
L’art des sélections musicales
Mais quel est plus particulièrement l’avenir des radios musicales? Quelle est leur place face à MySpace Music et tous les sites qui permettent une écoute quasi sans limites? Christophe Sabot, directeur délégué des médias musicaux à NRJ Group (NRJ, Nostalgie entre autres), s’est récemment exprimé sans détour dans Musique Info Hebdo, revue française professionnelle: «Je pense que, si la radio musicale n’est pas plus rapide qu’Internet, elle n’a pas d’avenir. Nous avons les moyens d’être en possession de titres avant qu’ils ne se retrouvent sur les réseaux internet. Diffusons-les à ce moment-là.» C’est une guerre de vitesse qui semble donc se jouer, histoire de court-circuiter sans relâche la concurrence. L’un des hommes clés du plus gros groupe privé français d’audiovisuel et divertissement poursuit sur les stratégies et complémentarités futures: «Je considère qu’Internet est le meilleur ami de la radio et que la radio est la meilleure amie d’Internet. Notre cœur de métier est de savoir faire des sélections musicales. Il y a donc trois niveaux sur nos sites internet: un player de plus en plus interactif, le développement des webradios, et enfin la smart radio interactive (ndlr: radio personnalisée).» NRJ lance ainsi quatre nouvelles webradios spécialisées (axées nouveautés, 100% française, electro et techno).
Les radios du service public préfèrent elles miser sur des webradios thématiques. Ainsi de Radio France disposant de webradios du goût, du livre ou des Français à l’étranger. Pour le patron de la RSR, Gérard Tschopp, «l’avenir des chaînes de service public sur Internet ne réside pas dans la diffusion de musiques».