Francia, parte tra i dubbi la corsa alla radio digitale

Parte oggi in Francia l’appello alle licenze di radio digitale T-DMB. Ma le perplessità non sono poche


da Radio Passioni

Anche perché le notizie sullo stato di salute finanziaria dell’emittenza commerciale sono scoraggianti. NRJ ha annunciato un calo del 10% del fatturato e ha dimezzato l’utile operativo rispetto allo scorso anno. E quattro banche d’affari hanno downgradato il titolo. Proprio delle buone premesse.

Radio numérique : La course à la fréquence commence aujourd’hui

Depuis le mois de mai, 8 expérimentations de radios numériques ont été lancées par le CSA.

C’est aujourd’hui que le Conseil supérieur de l’Audiovisuel lance officiellement l’appel à candidatures concernant l’attribution des fréquences radiophoniques numériques. Un événement qui devrait provoquer un appel d’air avec la création de nombreuses stations et l’émergence de nouveaux acteurs dans l’univers radiophonique. Le Ministère de la Culture et de la Communication espère que l’activité en numérique commencera avant la fin de l’année.

Une semaine après le coup d’envoi de 7 nouvelles chaînes de télévisions franciliennes sur la TNT, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) va lancer l’appel à candidatures qui doit redessiner le paysage radiophonique français par l’ attribution des fréquences de la radio numérique. En décembre, le Ministre de la Culture et de la Communication, Christine Albanel, a signé l’arrêté technique qui doit rendre possible ce processus et désigné la norme de fréquence retenue par le gouvernement. Un choix plébiscité par les professionnels de la radio : la T-DMB(Terrestrial-digital Multimedia broadcasting). Le passage à la technologie numérique devra permettre aux auditeurs de recevoir un son de meilleure qualité et tout en ayant accès à des éléments graphiques et visuels ( photos, textes…). Ils pourront également revenir en arrière et réécouter des passages de leurs émissions…à condition de s’équiper d’un boitier spécifique, comme pour la TNT.

Mutations annoncées

Pour les professionnels, l’attrait du numérique est la large ouverture du marché par la multiplication des fréquences. Une ventilation comparable aux privatisations audiovisuelles des années 1980. Les « majors » de la radio française (RTL, Lagardère, NextradioTV…) sont d’ores et déjà prêts cherchant à assurer leurs positions. Elles se sont mises en recherche de nouveaux projets plus ou moins secrets : la création de radios payantes pour Lagardère, le rachat de stations locales existantes et implantées pour d’autres. Les radios associatives, plus fragiles économiquement, craignent d’être mises quelque peu sur le banc de touche. Les professionnels vont, de toute façon, faire face à des concurrents, absents du paysage radiophonique actuel, non déclarés mais potentiellement comme les chaînes de télévision ou la téléphonie mobile.

Anche l’associazione delle stazioni comunitarie/associative, CNRA, esprime sul suo ultimo bollettino parecchi dubbi, facendo quattro conti in tasca a una tecnologia che a fronte di tanti investimenti potrebbe non comportare, per le piccole emittenti, tutti questi vantaggi rispetto all’analogico. E rimane il problema più grande: chi finanzia il passaggio al digitale di emittenti che non avendo scopo di lucro non sono semplicemente in grado di pagare? All’orizzonte si intuisce l’ennesimo flop di qualcosa che solo i costruttori di apparati sembrano volere intensamente.

Les enjeux économiques de l’année
Comme nous vous l’avons déjà expliqué dans nos publications, les déclarations d’une part du Président de la République sur sa volonté de voir supprimée la publicité sur l’audiovisuel public, et, d’autre part de Rachid Arhab (membre du CSA) sur le lancement programmé avant la mi-deux mille huit des appels à candidature pour la radio numérique, nous oblige à revenir sur les enjeux économiques puissants dans lesquels vont être pris nos radios dés la fin de cette année.

I – Numérique une situation où les questions techniques sont devenues secondaires :
Pendant longtemps nos organisations se sont demandées s’il fallait ou non aller sur le nouveau support de la diffusion numérique. Réservé aux plus riches opérateurs les expérimentations des années 90 nous encourageaient à attendre. L’évolution des techniques, le lancement réussi de la TNT, l’appétit de groupes médias désirant jouer les nouveaux entrants sur le secteur de la radio et finalement la réalité d’une imminente convergence dans le domaine des télécoms et des médias vers la « mobilité », dans un domaine qui semblait réservé à nos seules supports dédiés, tout cela totalement changé la donne. Les événements se sont-ils considérablement accélérés durant les 12 derniers mois. Une norme de diffusion a été choisie par le gouvernement, des conditions d’appels à candidature, des plans de fréquences spécifique aux types de fréquences nouvellement exploitées sont sur le point d’être révélés par le CSA. Si nous avons été unanime à critiquer la rapidité voire la précipitation avec laquelle ces opérations se déroulent, chacun doit bien être conscient que pour la première fois de l’histoire radiophonique, la course enclanchée semble ne pas avoir pour seul but de distancer nos radios associatives. L’ensemble des acteurs actuels de la radio est désormais en compétition avec les opérateurs des télécoms, d’internet et de la télévision pour rafler les « fréquences numériques » dont chacun sait que l’usage ne pourrait être que radiophonique. La compétition ne s’arrête pas là. Même si les bande 3 et L finissaient bien par être réservées à la radio, il est certain que d’important groupe médias souhaitent prendre des positions significatives sur ce nouvel espace d’expression pour nous, de commerce pour eux. Les groupes Bouygues et Bolloré semblent bien tous les deux préparer des projets de radios numériques.
Dans ces conditions, la question de la norme devient, secondaire. La seule question à laquelle nos radios associatives doivent désormais répondre est : comment nos radios vont-elles pouvoir obtenir et financer des fréquences en numérique dés les premiers appels à candidature ?
Si nous n’arrivons pas à répondre à cette question, nul doute que les fréquences seront distribuées à d’autres et ne pourront donc plus être, par définition, attribuées à nos radios.
Pour nos radios, dont les contenus sont souvent foisonnants, la réponse à cette question ne va pas être uniquement notre capacité à faire émerger des projets originaux, mais notre capacité à cerner le coût réel de la migration numérique pour nos associations (tant en terme de diffusion qu’en terme de nouveaux coûts de production), et trouver les financements nous permettant d’assumer ces nouvelles charges.

I – a) Sur le coût de la migration numérique :
Il faut souligner qu’elle reste encore extrêmement difficile à chiffrer. Sur ce sujet, les habituels opérateurs techniques de notre secteur (TDF, TOWERCAST, VDL) sont restés silencieux ou évasifs en se limitant à la fourniture d’estimations relatives. Ainsi, le chiffrage du coût de diffusion d’une radio FM sur une ville moyenne est passé au gré des entretiens, d’un coût identique à la FM à un coût inférieur d’un demi à un tiers.
Concernant le coût de la production, nous avons jusqu’à présent été bien peu nombreux à travailler sur le sujet. Aujourd’hui, certaines fédérations de la CNRA comme la FFRC, travaillent sur le sujet. Dans tous les cas on a du mal à imaginer que la numérisation de nos contenus ne nécessitera pas d’emplois supplémentaires et, par conséquent, des augmentations de la masse salariale.
Concrètement, pour une ville de plus de cent mille habitants une émission correcte en FM sans option particulières, coûte entre 18 000 E et 25 000 E par an.
L’émission numérique des 600 radios associatives pourrait coûter entre 3 600 000 € et 15 000 000 € et, omme on le constate, la fourchette est énorme.
En terme, de production, il est difficile d’imaginer qu’il ne soit pas nécessaire a minima de procéder à l’embauche d’un salarié (il faudra investir, acheter des licences de logiciels, créer de nouvelles infrastructures, payer de nouveaux droits…).
Le coût d’un salarié à plein temps étant estimé à 27 000 €/an, il sera nécessaire de financer au minimum 16 200 000 €.
Le numérique pourrait ainsi coûter à l’ensemble des radios associatives entre 19 800 000 € et 31 200 000 €.
Pour répondre à cette question du financement, la CNRA a demandé à la DDM de mettre en place entre le CSA, ses services et celui du Ministère de l’Industrie une commission qui puisse rapidement rendre un avis éclairant sur le sujet. La DDM a répondu favorablement à cette demande et devrait convoquer une première séance de travail le 3 avril prochain.

I – b) Sur le financement du numérique :
Le financement du passage au numérique ne pourra avoir qu’une source publique pour les radios associatives. Les montants en jeu sont tels que nos radios ne pourront trouver ces financements sur des fonds privés sans le risque de ne plus être des radios associatives non commerciales.
Sur ce registre, deux solutions s’offriraient à nous :
1. Saisir une opportunité de rédaction de loi sur la diffusion numérique de l’audiovisuel pour prévoir la création d’un fonds dédié à cette opération pour nos associations. Ce fonds ne pourrait être issu que du prélèvement d’une taxe fiscale calquée sur les mécanismes du FSER. Imaginer un autre système risquerait, à notre sens, de porter atteinte à l’existence même du FSER actuel.
2. Dans le même cadre législatif, obtenir une modification de l’actuel décret du FSER afin que celui-ci puisse distribuer sur la base de nouvelles recettes des aides dédiés à la « migration numérique ».
Dans les deux cas, il faudra obtenir une modification de la loi de finance qui déterminera qui paye cette taxe, dans quelle proportion et à quelle hauteur. Dans tosu les cas de figure, la question de la modification du financement du FSER avec la disparition de la publicité sur le service public restera posée.

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