Mi sembra molto giusto quello che il collega Charles de Laubier scrive in questo breve pezzo de Les Échos commentando i risultati di una ricerca commissionata dal network francese NRJ, curioso di misurare la propensione degli utenti di telefonia mobile (ormai tutti gli individui di età compresa tra i 5 e i 95 anni, immagino) verso l’ascolto della radio FM sul loro telefonino. Sulla base dello studio il giornale puntualizza che a fronte di un forte interesse da parte dei possessori di telefonini, raramente questi ultimi integrano uno stadio per la ricezione dell’FM. Problemi di batteria, di scarsa qualità audio per mancanza di antenna… Tutti limiti che forse si potrebbero superare. Gli operatori, scrive de Laubier, non amano i contenuti che non viaggiano attraverso le infrastrutture GPRS o UMTS e dal loro punto di vista è una posizione comprensibile. Ma allora perché, prosegue Les Échos, non riescono ad attecchire servizi come VisualRadio, che Nokia e HP hanno lanciato già due anni fa (e che al suo recente evento di Londra Nokia non ha neppure sfiorato). VisualRadio è una tecnologia rilasciata alle stazioni FM. Consiste in un servizio “radiotext” che accompagna le normali trasmissioni. Il telefonino con radio FM integrata si sintonizza normalmente sui programmi delle stazioni abilitate a VisualRadio e la sezione dati GPRS dello stesso apparecchio riceve il flusso radiotext, con informazioni testuali e grafiche sui brani ascoltati. L’ascoltatore può anche rispondere, intervenire a dibattiti e sondaggi, partecipare a radioquiz. Insomma, un sistema a basso impatto tecnologico, facile da implementare ma molto efficace, almeno sulla carta.
Purtroppo, il sito ufficiale di VisualRadio elenca solo un pugno di stazioni che hanno adottato la tecnologia in Finlandia, Spagna, Turchia. E sul mercato il numero di telefonini con ricevitore FM è ancora molto scarso. “Sans attendre la radio numérique sur de nouvelles fréquences, la FM devrait devenir une fonction « de série » sur tous les mobiles,” auspica il quotidiano economico francese. Ne va della possibilità di arricchire le opzioni di ascolto della radio, oggi concentrate nelle abitazioni, negli uffici e a bordo delle auto. Il telefonino è in assoluto il dispositivo digitale più diffuso e un piccolo chipset per la ricezione dell’FM – come dimostrano centinaia di migliaia di lettori MP3 – non richiederebbe chissà quale sforzo manifatturiero. Mi chiedo per esempio quali possibilità si aprirebbero con una modulazione digitale come FMeXtra. Visti il perenne stato di incertezza che circonda tecnologie come il DRM, perché non si dovrebbero provare anche le possibili alternative?
La radio sur téléphone mobile plébiscitée
[ 04/09/07 ]
Charles de Laubier
Les fabricants de téléphones mobiles n’accordent pas suffisamment d’attention au potentiel de l’écoute de la radio sur les portables, alors que la demande est là. C’est en substance ce que montre une étude que NRJ a commanditée cet été à iBase. Sur plus d’un millier de personnes interrogées, seules 26 % disposent de la fonction radio FM sur leur mobile. Ce « taux d’équipement relativement faible » trouve une explication dans « une offre de gamme limitée en terminaux dotés de cette fonction ». Et ce, « malgré une attente forte de la part du public ». Parmi les 74 % qui en sont dépourvus, ils sont plus de la moitié à souhaiter la radio « sur tous les téléphones portables », de façon à pouvoir jouer la « complémentarité » avec les autres modes de réception (voiture, domicile, travail).
« La radio n’est pas génératrice de revenus pour un opérateur. Les constructeurs se concentrent donc sur les fonctions de téléchargement, plus génératrices de revenus pour leurs clients », explique Stéphane Rogeon, directeur des études et de la recherche de NRJ. Ainsi, le show médiatique de Nokia, le 29 août à Londres, ne met nullement en avant cette fonction radio sur les nouveaux modèles qui en sont néanmoins dotés (technologie VisualRadio). Face à l’offensive d’Apple avec son iPhone, les équipementiers mobiles pourraient en faire un atout. Que nenni ! La part belle est faite au téléchargement de musique et aux jeux vidéo.
Une fonction bientôt « de série »
NRJ – qui arrive en tête des radios les plus écoutées « par téléphone » (devant Europe 2, Fun Radio, Skyrock ou encore RTL2) – constate que « les utilisateurs de radio FM réguliers sur mobile téléchargent davantage de musique et de sonneries que l’ensemble de la population en raison d’une plus grande exposition à la musique : aussitôt écoutée… aussitôt téléchargée ! ». Quoi qu’il en soit, sans attendre la radio numérique sur de nouvelles fréquences, la FM devrait devenir une fonction « de série » sur tous les mobiles. TNS Sofres mènera en octobre une nouvelle étude sur les usages des portables qui, indique Valérie Morrisson, directrice associée technologie et médias, prendra en compte non seulement les webradios (via site Internet) mais aussi la FM en réception hertzienne.
Médiamétrie, lui, ne prend en compte ni les webradios ni la FM dans les mesures de son nouveau « panel de mobinautes ». Apparue pour la première fois au monde avec le Walkphone de Sagem et SFR en 1999, la FM sur mobile n’avait pas eu de succès, faute de batterie suffisante et de son correct.
Ecco, secondo il sito Les Mobiles, ripreso da Generation-NT, alcuni dei dati emersi dallo studio iBase.
Les chiffres de l’étude :
26 % disposent d’un téléphone portable avec tuner radio, et 65 % d’entre eux écoutent au moins une fois par semaine la radio avec
63 % des interrogés sont des hommes
25 % habitent dans la région Île-de-France
48 % souhaiteraient disposer d’un mobile munie de la radio
58 % écouteraient la radio depuis leur mobile, si cela était possible
51 % pensent qu’il n’y a pas assez de modèles avec radio disponibles sur le marché53 % aimeraient bien voir tous les mobiles équipés d’une radio
Les radios les plus écoutées depuis les téléphones portables :
47 % écoutent NRJ
33 % Europe 2
33 % Fun Radio
24 % Skyrock
22 % RTL 2
19 % Cherie FM
15 % Rire et chansons
11 % Nostalgie
11 % Europe 1
D’accordo, la stazione radio che ha commissionato il lavoro risulta essere la più ascoltata da chi riceve l’FM col telefonino. Che combinazione. Altra curiosissima combinazione: NRJ, che possiede stazioni radio in 15 nazioni, in Francia e in Belgio è anche un operatore di telefonia mobile virtuale. Cioè vende servizi di telefonia che si appoggiano su una infrastruttura altrui. Insomma, è un committente non certo disinteressato. Ma nel complesso la domanda di un maggior numero di telefoni cellulari abilitati alla ricezione FM sembra piuttosto plausibile. In mille occasioni vorremmo avere in tasca una radiolina (per conoscere il risultato di una partita, o le ultime notizie). Il primo obiettivo dell’operatore di una rete di telefonia cellulare è fare in modo che queste curiosità vengano appagate attraverso un servizio a valore aggiunto. E a pagamento. Ma se si possono inventare trucchi come VisualRadio per mescolare i vantaggi di due tecnologie, forse tutti sarebbero più contenti.