A Radio France i sindacati sono molto preoccupati. Così dev’essere stata una bella doccia fredda la dichiarazione del PDG (direttore generale) di Radio France Jean-Paul Cluzel, che ha fatto sapere che la perdita dell’incasso pubblicitario, 40 milioni di euro, “non costituisce un problema”, rappresentando appena l’8% del budget complessivo del gruppo di emittenti pubbliche. Sarà, rispondono i sindacalisti, ma con quei milioni pagheremmo un canale come France Info, o dieci stazioni commerciali. In teoria si potrebbero studiare forme di compensazione, distogliendo una parte degli introiti pubblicitari privati (che non saranno molto contenti) o rivolgendosi ai contribuenti (che saranno ancor meno felici). In linea di principio l’idea di un ente pubblico che debba fare a meno della pubblicità non è certo sbagliata, la BBC funziona appunto così. Ma il canone è piuttosto consistente.
Pour le PDG de Radio France, la suppression de la publicité ne pose “aucun problème”
Il y a 1 jour
PARIS (AFP) — Le PDG de Radio France Jean-Paul Cluzel a estimé mercredi que la suppression de la publicité sur les diverses antennes du groupe ne posait “aucun problème” et que Radio France n’a par conséquent, rien à voir avec la commission créée pour “une nouvelle télévision publique”.
Interrogé, à la suite du propos du président de la commission Jean-François Copé, soulignant que cette commission ne s’occuperait pas de la radio, M. Cluzel a souligné que la commission était née d’une “interrogation sur les missions de France Télévisions”, alors que “personne ne s’interroge sur le bien fondé des missions de Radio France et de leur avenir”.
“Il était normal que nous ne soyons pas concernés par une commission dont le but essentiel est le format des chaînes de télévision”, a souligné Jean-Paul Cluzel.
Le PDG de Radio France évalue à 40 millions d’euros (8% du budget environ) le manque à gagner du groupe si les recettes publicitaires viennent à disparaître, Radio France n’accueillant que la publicité institutionnelle et non de marque.
“C’est un non-problème pour Radio France”, a indiqué Jean-Paul Cluzel, estimant que la compensation “se trouvera” facilement, car elle est sans commune mesure avec les compensations nécessaires pour remplacer les recettes publicitaires de France Télévisions.
Pour France Télévisions, précise-t-il, “la discussion tient pour une grande part au coût des programmes de substitution”. Pour sa part, Radio France n’aura “pas de programmes de substitution” puisqu’il suffit de prolonger telle ou telle interview d’une minute ou deux pour remplacer la plage publicitaire disparue. Selon le PDG de Radio France, il n’y a donc pas de débat sur le montant qui devra venir compenser la suppression de la publicité sur ses antennes (France Inter, France Info, le réseau France Bleu, France Culture, France Musique, FIP, Le Mouv’).
L’intersyndicale de Radio France (CFDT, CFTC, CGT, SJA-FO, SNFORT, SNJ, SNJ-CGT, SUD), rejointe mercredi par la CGC, avait exprimé mardi dans un communiqué son inquiétude sur une éventuelle suppression de la publicité, en soulignant que le manque à gagner équivalait “à la disparition de la rédaction de France Info, de dix radios locales ou des orchestres et du choeur de Radio France”.